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16 avril 2017 7 16 /04 /avril /2017 16:15

 

" A six heures la bataille était engagée. A sept heures elle était perdue."
Lieutenant Ybarnegaray - Avril 1917

 

Il y a 100 ans, le 16 avril 1917, à 6 heures du matin, quelque part entre Reims et Soissons, commençait une des batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale. Sur un front de 30 km. les V° et VI° armées des généraux Mangin et Mazel partaient à l’assaut du Chemin des dames.

 

Une route chargée d’histoire, qui suit le faîte du plateau entre Aisne et Ailette, commence devant la ferme d'Hurtebise à l'est, et court vers l'ouest, au sud d'Ailles, entre Troyon et Cerny, franchit l'Epine de Chevregny, passe près du fort et de la ferme de la Malmaison, et aboutit, à l'Ange Gardien, à la route de Paris à Maubeuge, par Soissons et Laon.

 

Ce chemin des Dames qui avait vu passer naguère les filles de Louis XV (Adélaïde et Victoire, les "Dames de France") quand elles se rendaient au Château de la Bôve, chez leur dame d’honneur, la duchesse de Narbonne. 
Mais également Jules César, Napoléon, De Gaulle, sans oublier Jeanne d'Arc quand elle revenait de Reims.

 

C’est là qu’en avril 1917, le commandant en chef français, le général Nivelle avait décidé d’attaquer les Allemands. Persuadé de pouvoir briser un front qui ne bougeait plus depuis deux ans, Nivelle avait affirmé que le soir même il coucherait à Laon, à vingt kilomètres derrières les lignes allemandes. Sur de lui, méprisant l’adversaire, sous estimant ses capacités de résistance et son armement, Nivelle n’imaginait pas la défaite, ni les pertes qu’allaient subir l’armée française, ni les mutineries qu’allaient provoquer l’échec de son offensive du 16 avril 1917.

 

Carte extraite du site si bien renseigné Le chtimiste

 

 

Jacques Célestin BARDIN, au Chemin des Dames
(grand-père maternel de mon chéri) 

 

Lors de la déclaration de guerre en 1914, l'arrière grand-père de mes enfants Jacques Célestin BARDIN a été affecté au 331è Régiment d'Infanterie (RI)

 

Et les Journaux de Marches et des Opérations (JMO) de son régiment nous relatent un résumé des opérations du 15 au 24 avril 1917

Le 15 avril : Le 331è RI quitte les carrières de Roucy à partir de 18h40, se forme en position de rassemblement au S. Est du bois Savart jusqu'à minuit.

Le 16 avril : Le régiment se dirige sur les parallèles de départ, traverse l'Aisne par la passerelle 14. La nuit est obscure la pluie a transformé les boyaux en rigoles de boue. Quelques factions se perdent. La zone des boyaux Hazebrouck, Roubaix (où se trouve les parallèles de départ du 331è) est particulièrement bombardée.

à 6 heures (heure H) le Régiment part d'un bel élan et se forme, bataillons accolés, en marchant sur les traces du 46è RI. Les factions égarées rejoignent.
Quelques éléments du 6è bataillon coopèrent avec le 31' Régiment  d'Infanterie à la réduction de centres de résistance à l'ouest du Bois des Buttes.
Le 6è bataillon, tout en progressant couvre le flanc droit et les derrières du 46è RI.
Le 46è RI se trouve arrêté avant d'aborder la route 44. Le 331è se groupe, le 6è bataillon dans le boyau "Musette", le 5è bataillon dans le boyau de la "Redoute".
Le Régiment souffre du tir des mitrailleuses venant de l'Enclume, de la route 44, du Bois des Boches, de la Ville aux Bois et des avions.

La suite des JMO de ce Régiment 

 

Et les JMO du Service de santé consignent
pour ce 16 avril : un total de 114 blessés dont 7 officiers  
Un nombre de tués dont la liste est impossible à fournir - parmi ceux-ci les officiers du 331e dont les noms suivent Capitaine Habert - Sous Lieutenant Pierre Sadrin
Le corps éprouve les plus grandes difficultés à ramasser par ses propres moyens les nombreux blessés qui restent encore dans les lignes occupées ; les tirs ennemis de planquement ne permettent pas les évacuations de jour sous les échelons médicaux réglementaires.
Pertes sensibles dans le personnel des brancardiers du régiment...

 

 

Jacques Bardin sera tué à l'aube de ce 16 avril, laissant une femme et une fillette de 9 ans dans la peine. Il sera enterré au Cimetière de Beaumarais commune de Pontavert.

 

 

Cette "offensive Nivelle" qui devait "rompre le front, d'un seul coup, en 24 ou 48 heures" n'était qu'une partie d'un ensemble d'attaques sur un front de 300 Km de la Manche à la Champagne.

 

Elle fera plus de 100 000 morts en quelques jours. Ce fut un véritable carnage.

 

Ce carnage et les 3 ans de guerre ont eu raison du moral des troupes. Certains ne supportent plus les sacrifices inutiles et des mutineries éclatent de-ci de-là de fin avril au début septembre 1917. 2000 à 3000 condamnations aux travaux forcées et une trentaine d'exécutions pour faits d'indiscipline collective.
Dans la Caverne du Dragon, au Chemin des Dames, restent sur les murs des écrits de ces mutineries "PLUS JAMAIS DE 16 AVRIL 1917"

 

De cette rébellion, sortit une chanson que les grévistes et les soldats reprenaient en coeur ou dans les tranchées, que belle-maman m'a chanté, car elle n'avait jamais oublié les paroles et pourtant, elle ne la chantait pas souvent.  

"Adieu la vie
Adieu l’amour
Adieu toutes les femmes

(…) 
C’est à Craonne, sur le plateau
qu’on doit laisser sa peau
car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés 
(...)
Ce s'ra vot' tour, messieurs les gros
de monter sur le plateau
Car si vous voulez faire la guerre
payez là de votre peau.

 

Si vous souhaitez écouter la chanson de Craonne

 

Au 1er mars 2017, le Mémorial virtuel du Chemin des Dames recense les noms de 6613 soldats appartenant à l'armée française morts le 16 avril 1917 sur le Chemin des Dames. Un recensement qui n'est pas encore terminé. http://www.memorial-chemindesdames.fr

 

Pour ma part, je ne peux qu'adhérer au tract réalisé par les soldats lors des mutineries.


 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 10:23

Aujourd'hui nous aurions du fêter nos noces de Topaze : 44 ans de mariage.

 

Mais voilà, la vie en a décidé autrement.

Si tu savais comme tu me manques.

 

 

               

 

 

Ce soir, nous offrirons avec fifille, notre cadeau à Adam qui a eu 10 ans lundi.  A lui aussi tu manques beaucoup. Il parle de toi très souvent et quand nous buvons l'apéritif il lève toujours son verre au ciel pour toi et Tonton Michel.

Pas facile de trouver quoi lui offrir, il n'est demandeur de rien ou bien il a tout, enfin presque. Avec sa maman nous avons trouvé à changer sa Wii contre la nouvelle. J'espère que le cadeau lui plaira. Mais il revient ce soir de sa semaine chez papa, et il va très vite remarquer que la Wii n'est plus là, alors le cadeau ne pouvait pas attendre demain.

Car en fait, c'est demain que nous fêterons cet anniversaire important dans une vie. Flo qui est en déplacement aujourd'hui, sera avec nous. Et ça, je sais que Adam va aimer.

 

 

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 10:12

 

bleuet.jpg

 

Les voici les p’tits "Bleuets",
Les Bleuets couleur des cieux
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir !

Salut à vous, les petits "bleus",  
Petits "bleuets", vous notre espoir !

 

 Alphonse BOURGOIN - "Bleuets de France", Chansons et poèmes de guerres, 1916.

 

 

 

 

C'est après la guerre de 14-18 que le bleuet est choisi en France comme fleur du souvenir des mutilés de la guerre. Le bleuet qui est capable de pousser sur les terres ravagées des combats atteste aux combattants que la vie continue même pendant la guerre.

 

C'est au sortir de la guerre que deux femmes seront à l’origine du bleuet de France ; Charlotte Maleterre et Suzanne Lenhardt (infirmière et veuve de guerre).

Toutes les deux travaillaient à l’Hôtel des Invalides de Paris et face à l’afflux des invalides dans toutes les structures hospitalières de Paris, elles prendront l’initiative de créer un atelier de confection de fleurs en tissu réalisées par les invalides eux-mêmes. La vente de cette production permet aux mutilés de disposer d’un revenu de substitution. 



couverturejournallepelerin3.jpg

 

  

  

 

Le coquelicot :

 

En 1915, le lieutenant colonel John Mc Crae, un médecin militaire canadien, écrit un célèbre poème intitulé "In Flanders Fields" ("Dans les champs des Flandres") à la suite de la mort de son ami tué par un obus allemand à Ypres, enterré dans une tombe de fortune marquée d'une simple croix de bois, où les coquelicots sauvages poussent entre les rangées.

 coquelicots-InFlandersfields

 

 

 

 

Traduction de J.P. van NOPPEN

 

Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n'entend sous le bruit des canons. 
 Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours,
Nous connaissions les joies de la vie, de l'amour,
La fraicheur de l'aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.
Nos mains inanimées vous tendent le flambeau :
C'est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
De contre l'ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands.  

 

 

 

Le coquelicot devient rapidement le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du  Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre. 

 

En 1934, le gouvernement français légalise la vente publique des bleuets sous le patronage de l’office national des anciens combattants et mutilés de guerre.

 

Le 11 novembre 1939, en raison des circonstances de la guerre, le Bleuet de France et le Poppy britannique sont vendus en bouquets jumelés, symbole de l’alliance des deux nations.  

 bleuet_oiseau.jpg

Depuis 1957, la petite fleur est proposée sous la forme d’un autocollant mis en vente dans toutes les communes de France les 8 mai et 11 novembre.  

Les fonds récoltés sont destinés aux œuvres sociales en faveur des anciens combattants, veuves et orphelins de guerre et depuis peu hélas, aux victimes des attentats : aide au logement, appareillages, maisons de retraite …
A noter qu’une partie des fonds est destinée aux projets pédagogiques des écoles portant sur un travail de mémoire.

 

 

  bleuetA13

 Sources :
Couverture Le pélerin
In Flander's Fields

 

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 14:37

Et oui, les années se suivent,

 

mais ne se ressemblent pas.

 

Il y a un an, le 13 septembre, nous étions ici

 

 

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Dans ce train mythique qu'est l'Orient Express

 

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Les passages entre deux wagons y sont tenturés de velours bleu.

 

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Et nous y fêtions nos noces d'émeraude 

 

 

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Restaurant de classe, vaisselle aux lettres VSOE (Venise Simplon Orient Express), verres de cristal, nous nous devions d'être élégants pour ce train magique.

 

Une grande première : tu portais un smoking et comme cela t'allait bien. Tu étais beau comme un coeur.

 

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La cabine y est vraiment petite, mais très chic

 

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Mais non ça, c'est c'est le cabinet de toilette. Une fois les deux portes ouvertes on a celà.

 

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Cabine étroite donc,

Juste la place d'y ajouter une valise de cabine, pas plus. 

Mais quel rêve fabuleux.

 

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Ce voyage était mon rêve, tu l'as réalisé pour moi en cette année spéciale qu'était 2009 (mes 60 ans, nos 40 ans de mariage).

  

  

C'est vrai que c'est une folie.  

Que nous aurions pu faire plein de voyage avec cet argent ...

 

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Mais voilà HEUREUSEMENT que tu l'as fait

car cette année 2010, c'est là,

en Sologne, que j'étais seule, ce 13 septembre.

 

Et je trouve que 64 ans, est bien jeune pour aller sous terre. Cette foutue maladie avec qui tu vivais depuis 18 ans et que tu pensais avoir domptée t'a vaincu en 10 semaines.

La Maladie de Vaquez est sournoise, de polyglobulie elle a virée en leucémie foudroyante, ne te laissant aucune chance.

 

Le 31 mai 2009, tu me fêtais, avec nos enfants, famille et amis, mes 60 ans.

Et ce 31 mai 2010, nous t'accompagnions tous et plus, dans ta dernière demeure.

 

Ton absence laisse un grand vide à ceux qui te connaissent, mais pour moi c'est le gouffre.

Il me faut apprendre à vivre seule.

Il y a tant de chose que je ne sais faire parce qu'elles faisaient partie de tes tâches. 

Mes soirées sont néant.pleure

 

Pas une journée sans pleurs, même les poilus ont du mal à me consoler, mais je suis heureuse de leur présence.

 

  

Simplement, je veux te redire que je t'aime.           

 

 

 

 

 

 

 

       * * *                                                  

 

A vous qui me lirez,

Ne remettez jamais à demain vos rêves. Tout peut s'arrêter si vite et sans prévenir.

 

 

J'ai mis 4 jours pour faire cet article.

Et aujourd'hui, il y a un an, nous étions à Venise où ce train fabuleux nous avait amenés.

 

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:44

Cela fait 13, comme je vous l'ai dit dans mon article précédent.
Mais, cela fait aussi 31 comme 31 mai 2009.



Et là, attention,  c'est encore plus chargé d'émotions

 

Je vous explique :

Le samedi 23 mai, fifille nous invite pour le dimanche de Pentecôte midi "Vous êtes libres dimanche ? Je vous invite à manger à la maison" Invitation que nous acceptons puisque nous sommes libres.

Mais voilà, le vendredi 29, fiston Flo, me dit que fifille nous a invité pour pendre la crémaillère de sa cuisine …. Nous venons de terminer quelques agencements dans sa cuisine en lui rajoutant un peu de plan de travail grâce  à  deux meubles et une petite table attenante à cet ensemble. Mais alors ! il me faut vite trouver un petit cadeau, on ne vient pas les mains vides pour une pendaison de crémaillère même si ce n'est que de cuisine.

Donc, le samedi après-midi me voici à la recherche d'une idée, puis d'un cadeau. Une balance de ménage pourra faire l'affaire ainsi que quelques petites babioles (cale-porte et 4 petites grenouilles faisant office de poids à accrocher à la nappe dehors pour l'empêcher de s'envoler)

Mais le dimanche,  il ne faudra arriver qu'à 13 heures :  fifille et p'tit Adam  étant de sortie le samedi soir. Pas de soucis, et à l'heure prévue nous voici chez fifille, avec nos petits cadeaux.

Mais quoi, que se passe t'il ? … après que fifille nous ait ouvert la porte j'aperçois deux affichettes comme celle-ci
 
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Mes mots après "Bonjour"  sont "mais t'es folle !"

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La grande salle de fifille est transformée : des tables supplémentaires et du monde remplacent le canapé ! Mais chacun a sur les yeux un loup en carton. Et alors que je reconnais à peine mon beau-frère et notre ami Michel caché derrière sa caméra, là, d'un coup il en rentre du garage, de la porte d'entrée.

Mais c'est fou ça !!!

J'ai du enlever mes lunettes … ben quoi ... Oui, je pleure ! 

Quelqu'un, je ne sais plus qui, me donne un paquet de serviettes en papier.  J'ai même pas honte, sauf que finalement, je suis plutôt moche sur les photos (mais ça je le saurai plus tard). Rigolez pas, j'voudrais bien vous y voir !


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Je reconnais chacun derrière son masque, fais la bise à tout le monde et voilà l'apéritif.

"Mon apéritif" parce qu'à partir d'aujourd'hui il sera l'apéritif de mes 60 ans. Un apéritif vénitien: le Bellini * 

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Admirez les serveurs : à gauche un neveu qui reprend du service (c'est son ancien métier) et à droite fiston 1 

Je n'avais jamais bu de cet apéritif, et j'ai trouvé cela très agréable et très bon. C'est léger et cela se boit bien sans tourner la tête.


La maison de fifille n'est pas très grande et ils avaient arrangé les tables dehors avec un barnum en cas de pluie, mais même le soleil a été commandé. Quelle organisation !

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Et puis mon DE m'invite à rentrer dans la maison pour découvrir mon cadeau.

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Précieusement, Fiston Flo (à gauche) et mon DE (à droite) enlèvent le rideau que j'avais remarqué peu avant.
 

Alors là !

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Venise en Orient-Express.


Savez-vous qu'il n'y a qu'un seul moyen de transport dans lequel je n'ai pas peur : c'est le train. Et il y a quelques années, il y avait eu à l'aéroport d'Orly une exposition sur les trains. Ils avaient fait rentrer, ne me demandez pas comment, un wagon de l'Orient-Express et j'avais été émerveillée.

Depuis ce temps je rêve de faire un voyage en Orient-Express, mais pour moi cela allait rester du rêve. Et bien non, c'est mon cadeau : le voyage en Orient-Express, départ à 21 h arrivée à 18h, j'aurai le temps d'en profiter suivi de 3 jours à Venise et retour en avion (ça c'est nettement moins drôle, mais on ne peut pas tout avoir). 

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Bon d'accord c'est pour mes 60 ans, mais c'est aussi pour nos 40 ans de mariage qui auront lieu en septembre, mais cela ne gâche rien à la surprise, au contraire.

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Parmi les amis venus me soutenir, il y a Momole et son DE, bien connus des brodeuses, venus avec un deuxième cadeau que j'ai très vite adopté.

Quand je l'ai vu sur son blog (n'hésitez pas à aller y lire l'histoire de son mouton), j'ai pensé que vu la date où elle en parlait, il était pour moi, car Momole aime m'offrir des moutons.
Mais je n'ai rien osé dire. Et puis, la poste n'amenant pas de colis, j'ai pensé que je m'étais trompée et que ce mouton de pré-salé était pour quelqu'un d'autre.
Mais non, il est là chez moi, et il plait aussi beaucoup à Ciana qui le reluque souvent et meure d'envie de jouer avec. Je la vois poser son nez tout prêt et dois l'empêcher de l'attraper.

 

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Et oui, je sais j'ai les yeux rouges !

 

 

Et le buffet qui suivit eut comme l'apéritif, des airs d'Italie, quelques salades de pâtes et même le vin était du Chianti.


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Juste avant les dessert, nous sommes  à nouveau conviés à rentrer dans la maison mise dans le sombre. Le rideau blanc a retrouvé sa place précédente sur le mur cachant à nouveau mon cadeau et là, mon DE commente les photos qui passent, en commençant par celle-ci.

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Les souvenirs me reviennent accompagnant des anecdotes : ma vie est là sous nos yeux. Moment de très grande émotion ! Il avait avec fiston Flo préparé cela en grand secret, presque sous mes yeux sans que je vois quoique ce soit.

 

Avec  les desserts, je dois bien entendu souffler les bougies, un 6 et un 0. P'tit Adam remarquera plus tard que le six, c'est comme lui bientôt. Il va avoir 6 ans en septembre. Evidemment, le lendemain, je lui ai donné ce six.

Et je m'installe, pour regarder un autre cadeau reçu le journal du jour de ma naissance avec deux magazines de mode de 1949. J'ai de la lecture !

 

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Et voilà comment un 1 et un 3 arrivent à transformer le chiffre 60
et à faire une journée qui restera gravée dans mon cœur jusqu'à la fin de mes jours.


Je  remercie beaucoup mon cher-et-tendre DE, mes trois enfants et la nouvelle recrue de la famille (la copine de fiston Flo) ainsi que mon amie Moune pour toute cette préparation.


Prive-2000_ret.jpg(Photo prise le samedi : montage du barnum)

Et si, pendant plusieurs jours de suite, votre mari a toujours à faire dehors l'après-midi et rentre très tard, ne pensez pas à mal c'est peut-être qu'il vous prépare une belle surprise comme celle que je viens d'avoir.



*Pour le Bellini : Vous saurez tout ici
http://www.1001cocktails.com/cocktails/6/recette-cocktail-bellini.html
Pour le mien, les enfants après quelques dégustations avaient décidé de le faire à la mangue et Moscato car bien meilleur qu'au champagne.


La préparation de cette journée, aura valu à mes enfants de bons moments ensemble. 

 

 

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 23:34

Tout d'abord cela fait un 13, pour 13 mai.
Il y a quelques années, ce jour là,  je pointais mon nez.

6 dizaines d'années pour être exacte et c'est certainement ce 6 qui est l'origine de mon passage à vide :  chiffre pas évident à encaisser quand même. Dans ma tête, je ne les ai pas et quand je me dis que j'ai cet âge et bien je trouve cela bien triste. Bon allez n'épiloguons pas là-dessus, je pourrais vous saper le moral !

Cela explique donc, que je n'avais rien prévu pour ce jour là de spécial.

Mais ce mercredi 13 mai, mon DE avait envie de me trainer dans les magasins, chose surprenante pour lui. Et sous le prétexte que j'avais envie de changer de bureau, il m'emmena dans deux magasins de meubles dont  le fameux suédois dont le nom commence par un I et finit par un A. Il prenait son temps, non seulement dans le magasin mais aussi aux toilettes, cela aurait du me donner la puce à l'oreille, mais que nenni.

Et puis en fin d'après-midi, nous sommes rentrés chez nous. Ah tiens, pas de détour chez notre fille qui habite tout près ! Et puis à la maison, point de voiture supplémentaire. Bon ben tant pis, nous mangerons une pizza. Bouh, je suis un peu triste quand même, pour une dizaine c'est bof !

 

Mais quand je suis rentrée chez nous …

Des pétales de roses jonchaient sur le sol de notre entrée, et puis j'aperçu un énorme bouquet de roses rouges (60 roses cela fait un beau bouquet) posé sur la table de salle à manger. Et sans avoir le temps de faire ouf, en entrant dans le salon nos enfants et la chérie du dernier et nos amis Monique et Bernard et Béatrice (son Doudou étant en Ardèche) surgirent de chaque côté, me souhaitant "JOYEUX ANNIVERSAIRE"

Ils avaient organisé, derrière mon dos cette très agréable surprise. Je n'ai eu le droit que de m'asseoir dans le fauteuil qu'ils m'avaient réservé dont l'assisse était couverte de pétales aussi.

Sur la table de salon, des d'amuse-bouche et une sangria, je comprends mieux pourquoi fifille m'avait demandé ma recette, il y a quelques semaines !       

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Et la table de salle à manger superbement décorée attendait que l'on passe à table après que j'ai déballé mes cadeaux.          


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Mes cadeaux ! Vous voulez peut-être savoir ? ….

- Béa m'avait ramené d'Ardèche, et en train, une théière à oignons que j'avais reluquée chez elle et que je trouvais très belle.

- Monique et Bernard une cage pour l'escalier de la maison.

- Les enfants, un collier de pierre de Venise si j'ai bien compris

- La chérie du dernier, un autre collier avec de l'ambre

- Et mon DE, une montre, celle offerte par mes parents pour mes 50 ans n'étant pas réparable.

- Sans oublier, mon p'tit Adam qui bien qu'il soit chez son papa cette semaine là, m'a téléphoné avant d'aller au lit et avait donné à sa maman un petit mouton pour moi. Petit mouton que j'ai accroché à ma boucle d'oreille.

 

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Et voilà, nous avons passé une très agréable soirée et j'ai été bien gâtée ! J'ai beaucoup apprécié leur présence, grande marque de leur affection.

Et le lendemain soir un bouquet de fleurs m'était livré commandé par ma presque jumelle Quaquie. L'interflora n'avait pas trouvé mon adresse la veille et je n'ai pas entendu son appel téléphonique sur mon portable. 

Je vous dis très vite la suite

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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 10:24

Aujourd'hui 14 février c'est la Saint Valentin et chez nous nous fêtons notre 42 ème Saint Valentin avec mon zamoureux ..


Et cette fête m'a tout simplement amené cette image dans ma tête ... alors je vous en fait profiter

 

La Tour Saint Jacques de Paris 
dans le 4ème arrondissement.
Près de la place du Chatelet 
à l'angle de la rue de Rivoli et du Boulevard de Sébastopol

Cet étrange clocher est le seul vestige de l'église de  Saint-Jacques-de-la-Boucherie à laquelle il était adossé au XVIème siècle. L'église quand a elle avait été construite au XIIème siècle et et elle fut détruite en 1797 avec les masures qui l'entouraient.

Une statue de Saint Jacques le Majeur surmonte, à l'angle Nord-ouest, la plate-forme sur laquelle est installée une petite station météorologique depuis 1891.

La statue de Blaise Pascal, installée à la base de la tour rappelle qu'il renouvela ici ses expériences barométriques du Puy-de-Dôme.

Ce sanctuaire était le départ du chemin des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle.

Les symboles sculptés des quatre évangélistes (le lion, le taureau, l'aigle et l'homme), apparaissent dans les angles. Ces statues ont été restaurées ou remplacées au XIXème siècle, tout comme les gargouilles et les dix-huit statues de saints qui décorent les parois de la tour. 

Cette tour est située depuis le XIXème siècle au centre d'un square ... où nous aimions nous promener mon DE et moi lorsque nous étions jeunes étudiants. C'est pour cela sûrement qu'en ce jour particulier c'est cette image qui me vient à l'esprit ce matin.


Le square dans les années 70
ressemble assez à ce que nous avons connu quelques années plus tôt.


En surfant sur le net pour y retrouver des images j'ai trouvé ces sites , je vous en donne le lien si le coeur vous en dit.
http://www.paris-pittoresque.com/jardins/4b.htm

et puis aussi ce dessin , si vous souhaitez en voir d'autre du même genre c'est par là http://bern-1914.org/alt_1914/paris_stein01.html

 

Pour finir, je voulais vous montrer cette gravure que j'ai encadrée il y a quelques années et qui est dans notre salon. Un petit clin d'oeil journalier de la tour Saint Jacques. J'ai entouré cette gravure d'un lavis fantaisie, j'ai tout de même du en faire en deuxième pour qu'il soit bien .. J'avais bavé sur le premier avec l'encre ...

 

Et puis je voudrais aussi fêter une très bonne fête à mon Valentin à moi ...

mais aussi à tous les Valentins et les Valentines qui viennent me lire ...

 

 

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24 décembre 2005 6 24 /12 /décembre /2005 23:00

 

 


Je vous assure que c'est vrai ... J'ai vu le Père Noël

 

 


Il avait un habit rouge boutonné devant par d'énormes boutons rouges. Une grande barbe

 

 

 

C'était quand ???

Voyons !!!
il y a quelques années,
mais je l'ai vu en vrai. SI SI

 

 


Et même que je l'ai vu en vrai avant Noël et en vrai après Noël et qu'il avait drôlement maigri après ... Papa m'avait assuré à l'époque que c'est parce qu'il avait beaucoup travaillé et qu'il était bien fatigué. Que distribuer les cadeaux aux enfants s'était un gros travail et que cela l'avait fait maigrir .... Et bien je l'ai cru ... J'ai toujours cru ce que me disait papa ;o)

 

 

 


Comment ça vous ne me croyez pas ???

 

Tenez, regardez, c'est bien moi sur la photo !!!!

 

D'accord, j'avais 4 ans ... Mais surtout ne rigolez pas de mon roudoudou sur la tête ... maman était très fière de me faire cette houpette !!!

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Cette photo, mes hommes me l'ont retrouvé dans le grenier chez maman, bien poussièreuse et avec beaucoup de crottes de mouches ... mais je l'ai lavée. Il lui reste quelques outrages mais je vais la ranger bien gentiment. Avant, j'avais envie de vous la montrer. Elle représente une époque n'est-ce pas ?

 

 


Ne riez pas trop fort les jeunes !!!

 

 

 


Allez, je m'en vais dodo, tout à l'heure j'ai les enfants et p'tit Adam .... qui a aussi vu le Père Noël il y a 10 jours. Il lui faisait des coucous, envoyait des bisous ... mais quand on l'en approchait "pas peur" ... ce qui veut simplement dire j'ai peur .. Suffit juste de le savoir. Mais nous avons quand même notre photo.

Et je me fais un plaisir de le faire prendre en photo tous les ans avec Papa Noël

 

 


"Toêl" comme il dit cette année quand il voit des lumières ... suivit d'un 'ah, l'est pas là" ....

 

 


Comment va t'il réagir en voyant les cadeaux au pied du sapin tout à l'heure ??? Surprise.

 

 


En tout cas j'espère que pour vous, les fêtes se passent bien.

 

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23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 23:57
C’est à partir du XIIe siècle que Saint Nicolas aurait commencé à distribuer des cadeaux aux enfants sages dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il sera au moyen âge, le patron des fêtes de Noël. La société chrétienne trouvera justifiée que cette « fête des enfants » soit associée à celle de l’enfant Jésus…


Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens. Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Ainsi, les petits Néerlandais continuèrent de recevoir la visite de Sinterklaas (saint Nicolas) la nuit du 6 décembre.

  

 


Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus. Ce donateur attentionné, représenté sous l'aspect d'un vieillard à barbe blanche portant un long manteau à capuchon ou parfois même des habits épiscopaux, demeurait néanmoins un personnage moralisateur. Il récompensait les enfants méritants et punissait les ingrats et les dissipés.

 

 

 


Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus appropriée que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.


Pour la petite histoire, le fondateur de la Nouvelle-Amsterdam, celui qui acheta l'île de Manhattan (on disait Manhatte en français) pour quelques florins était un francophone réfugié en Hollande : Pieter Minuit.


Dans l'Est de la France, le culte de Saint Nicolas et le pèlerinage à Saint-Nicolas-du-Port étaient très populaires dès le Moyen Âge. Au XVIe siècle, les réformistes, pour détourner cette ferveur populaire, privilégièrent l'image du Christkindel, de l'Enfant Jésus.


Au Canada, pour les francophones catholiques, c'était également l'Enfant Jésus qui venait garnir le bas de noël des enfants, la nuit du 25 décembre, alors que St-Nicolas s'occupait des petits anglophones. Le Christkindel et Saint Nicolas resteront les deux principaux donateurs de cadeaux jusqu'au lendemain de la première guerre mondiale.

En 1809, l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution des cadeaux.

 

 

 

 

 

Les rennes du Père-Noël


Ensuite 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants. Quant aux noms des rennes, dans son conte intitulé "Twas the Night Before Christmas", il les nomma: Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Cornet, Cupid, Dunder et Blixen.

 

 

 

Rudolph le petit renne au nez rouge
 

En 1939, le poète américain Rudolph L. May a par la suite mis à la tête du cortège un neuvième renne chargé d'éclairer le chemin du Père Noël avec son "nez lumineux" lorsque le mauvais temps obstrue la vue du Père Noël. Depuis ce jour, Rudolph est devenu la vedette de l'attelage.

 

 

 

Et le Père Noël remplaça Saint Nicolas

 

C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

 

L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

 

 

L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".

  

 

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste à l'emploi du journal new-yorkais "Harper's Illustrated Weekly", revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus connu chez les francophones comme étant le père Noël.

 

 

En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.



Coca Cola

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola.

Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire.

La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.

 

 

Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée que les enfants se font aujourd'hui du père Noël est fortement imprégnée de cette image.

 

 

Et si le Père Noël était un Roi mage ?

 

 

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traîneau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.

 

 

 

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23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 23:15


La tradition remonterait aux temps où nos pays n’étaient pas christianisés. Pendant douze nuits, les sapins y auraient été abattus pour leurs vertus protectrices. Cet arbre éternellement vert était la résidence des dieux et le symbole de la vie.

Au XIe siècle, on présentait des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis fort populaire durant l'Avent. Garni de pommes rouges, un sapin symbolisait alors l'arbre du Paradis.

 

Au cours du XVe siècle, les fidèles commencèrent à l'installer dans leurs maisons, le 24 décembre, jour de la fête d'Adam et Eve.




La décoration du sapin de Noël

  

Ce sont les Alsaciens ou les habitants de la Forêt noire qui auraient commencé à y accrocher des objets de plus en plus décorés : noix peintes, pommes colorées, figurines en sucre,... puis des figurines de verre ou de papier mâché représentant des anges, des instruments de musique, des animaux,....


L'arbre de Noël regroupe plusieurs symboles montrant les richesses que nous offre la nature : la lumière, les anges, les fruits des vergers, des champs, de la forêt et de la mer. L'étoile qui brille à son faîte annonce la fin du voyage, le havre de paix.

 
Toutefois, le premier arbre de Noël tel que nous le connaissons, mais sans lumière encore, serait apparu en Alsace en 1521. Il fut ensuite introduit en France par la princesse Hélène de Mecklembourg qui l'apporta à Paris en 1837, après son mariage avec le duc d'Orléans.


Au XVIIIe siècle, la coutume du sapin décoré était déjà bien implantée en Allemagne, en France et en Autriche.

 

 

 

 

Une légende parmi d’autres : Araignées et guirlandes

 

Selon une légende, une mère de famille nettoyait sa maison à grands coups de balai et chassait ainsi les araignées. Quand celles-ci revinrent, elles trouvèrent le sapin si joli qu’elles entreprirent de le recouvrir de leurs toiles. Le Père Noël fut ravi de découvrir les araignées heureuses mais songea aussi à la tristesse de la ménagère qui allait ainsi retrouver son sapin. Il transforma la toile grise en fils d’or et d’argent afin d’encore embellir l’arbre. C’est pourquoi des guirlandes ornent le sapin de Noël.

 

 

Les premiers sapins de Noël

 

La coutume du sapin de Noël très répandue chez les Protestants ne se serait imposée dans notre pays qu’après la première guerre mondiale au contact des militaires allemands et anglo-saxons.


Mais en 1841, le prince Albert (originaire d'Allemagne), époux de la reine Victoria, fit dresser un arbre de Noël au château de Windsor, en Angleterre. De la cour, la mode du sapin de Noël se répandit rapidement chez la bourgeoisie et se propagea ensuite chez les gens du peuple. À l'époque victorienne, un beau sapin de Noël devait avoir six hauteurs de branches et être posé sur une table recouverte d'une nappe de damas blanc. On le parait de guirlandes, de bonbonnières et de fleurs en papier.


Son introduction au Canada se fit vers la fin du XVIIIe siècle, avant même qu'il ne devienne une pratique courante en Angleterre. Les divers éléments servant à son ornementation furent d'abord conçus à la maison, avant d'être produits en industrie.


Au milieu du XVIIe siècle, l'illumination du sapin se faisait au moyen de petites bougies. Elles seront remplacées, au début du XXe siècle, par des ampoules électriques. D'autres variantes, tels les sapins extérieurs et artificiels, apparaîtront au tournant du XXe siècle.

 

 

 

 

 

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21 décembre 2005 3 21 /12 /décembre /2005 23:14

 

Maman étant partie, voilà deux mois que je vide sa maison ...!!

Bon sang qu'est ce qu'elle conservait ....

La maison est grande mais bien remplie.


Si quelques fois je trouve des choses importantes difficilement, mais ça y est, je crois que j'ai trouvé tous les papiers très importants .... Il m'arrive de trouver des choses ayant moins de valeur si ce n'est une valeur sentimentale tout à fait au hasard de notre avancée et quelques fois à des endroits où on pensait devoir tout jeter.


Et comme ils ont attaqué le grenier, (Ils c'est mon DE et mes garçons) ils ont trouvé des tas de choses, notamment le week-end dernier ... Ils sont arrivés tous fiers ...avec à la main cette petite poupée



Cette poupée a été habillée par moi .... si si ... faut pas croire !!!! je peux le faire (enfin j'ai pu le faire).



Soyez indulgente sur l'état de cette poupée .... elle était au grenier dans un fatras de choses qui ont été pour la plupart à la poubelle ...
mais quelques unes de ces affaires y ont échappé de justesse : les petits tampons à encrer et les cartes à colorier que vous voyez sur la photo ont rejoint d'autres gardés pour p'tit Adam.


Mais cette poupée m'a profondément émue.




Faut que je vous explique que j'ai été au collège Ferdinand Buisson à Juvisy-su- Orge et qu'il y avait l'école primaire dans le même établissement ... et même pendant des années aussi l'école maternelle. Et donc nous les "grandes" participions au cadeau de Noël des petits ... C'était sympa comme idée j'aimais bien.


Et peut être en 4 ème ou en 3ème, j'avais habillé une poupée comme celle-ci pour une petite fille et il en était resté quelques supplémentaires qu'on nous avait donné et j'ai habillé l'autre et l'ai gardé.

 

Il faut dire que cela se faisait en cours de couture, car nous avions cours de couture hebdomadaires .... et j'aimais bien. Les cols Claudine, les montages de manches, les pattes de fentes .... etc ... en passant par les bavoirs de bébé ... etc ... 



Cela m'a d'ailleurs permis de savoir me faire mes vêtements par la suite.

 

Chose que j'ai arrêté de faire ... Vous savez les kilos en trop passent très mal ... et il m'est beaucoup plus facile d'essayer et de ne pas acheter un vêtement que de m'en faire un et me trouver habillée avec un sac de patates ...

 

Au fait avez-vous remarqué le type de vêtement que porte cette poupée ... Et oui j'aimais déjà le moyen-âge . Ca ne m'a pas quitté depuis.

 

 

Bon je dois vous avouer que cette poupée est tout de même partie à la poubelle ... car elle perdait tous ses cheveux .. et j'aurai eu beaucoup de mal à la laver ... elle était pleine de poussière ... Je l'ai donc prise en photos avant de ... pour en garder souvenir.

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